احمد ياسين المدير العــــــــــــــام
عدد الرسائل : 164 العمر : 26 الدولة : algerie العمل/الترفيه : طالب اعدادي الحالة المزاجية : أحب الكل 5 : 4 : 6 : النقاط : 6005 السٌّمعَة : 21 تاريخ التسجيل : 03/03/2009
| موضوع: Poèmes Miss Lee Gyong-su - n ° 001 الجمعة أكتوبر 15, 2010 8:53 pm | |
| bonjour/bonsoir: a tout le monde Récité par Lee Gyong-su J'ai cru pouvoir briser la profondeur l'immensité Par mon chagrin tout nu sans contact sans écho Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges Comme un mort raisonnable qui a su mourir Un mort non couronné sinon de son néant Je me suis étendu sur les vagues absurdes Du poison absorbé par amour de la cendre La solitude m'a semblé plus vive que le sang Je voulais désunir la vie Je voulais partager la mort avec la mort Rendre mon cœur au vide et le vide à la vie Tout effacer qu'il n'y ait rien ni vitre ni buée Ni rien devant ni rien derrière rien entier J'avais éliminé le glaçon des mains jointes J'avais éliminé l'hivernale ossature Du vœu de vivre qui s'annule.
Tu es venue le feu s'est alors ranimé L'ombre a cédé le froid d'en bas s'est étoile Et la terre s'est recouverte De ta chair claire et je me suis senti léger Tu es venue la solitude était vaincue J'avais un guide sur la terre je savais Me diriger je me savais démesuré J'avançais je gagnais de l'espace et du temps J'allais vers toi j'allais sans fin vers la lumière Là vie avait un corps l'espoir tendait sa voile Le sommeil ruisselait de rêves et la nuit Promettait à l'aurore des regards confiants Les rayons de tes bras entrouvraient le brouillard Ta bouche était mouillée des premières rosées Le repos ébloui remplaçait la fatigue Et j'adorais l'amour comme à mes premiers jours. Les champs sont labourés les usines rayonnent Et le blé fait son nid dans une boule énorme La moisson la vendange ont des témoins sans nombre Rien n'est simple ni singulier La mer est dans les yeux du ciel ou de la nuit La forêt donne aux arbres la sécurité Et les murs des maisons ont une peau commune Et les routes toujours se croisent. Les hommes sont faits pour s'entendre Pour se comprendre pour s'aimer Ont des enfants qui deviendront pères des hommes Ont des enfants sans feu ni lieu Qui réinventeront les hommes Et la nature et leur patrie Celle de tous les hommes Celle de tous les temps. .................................................... 2 La Jeune Captive André Chénier — Odes Récité par Lee Gyong-su du lycée des langues étrangères de Daejeon - cet travalle est pour notre site assil forum -
« L'épi naissant mûrit de la faux respecté; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui, Je ne veux point mourir encore.
Qu'un stoïque aux yeux secs vole embrasser la mort, Moi je pleure et j'espère; au noir souffle du nord Je plie et relève ma tête. S'il est des jours amers, il en est de si doux! Hélas! quel miel jamais n'a laissé de dégoûts? Quelle mer n'a point de tempête?
L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance; Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance.
Est-ce à moi de mourir? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille, et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux; Sur des fronts abattus mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
Mon beau voyage encore est si loin de sa fin! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine.
Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson; Et comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin: Je veux achever ma journée.
O mort! tu peux attendre; éloigne, éloigne-toi; Va consoler les cœurs que la honte, l'effroi, Le pâle désespoir dévore. Pour moi Palès encore a des asiles verts, Les Amours des baisers, les Muses des concerts; Je ne veux point mourir encore! »
Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive; Et secouant le faix de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliai les accents De sa bouche aimable et naïve.
Ces chants, de ma prison témoins harmonieux, Feront à quelque amant des loisirs studieux Chercher quelle fut cette belle: La grâce décorait son front et ses discours, Et, comme elle, craindront de voir finir leurs jours Ceux qui les passeront près d'elle. | |
|
احمد ياسين المدير العــــــــــــــام
عدد الرسائل : 164 العمر : 26 الدولة : algerie العمل/الترفيه : طالب اعدادي الحالة المزاجية : أحب الكل 5 : 4 : 6 : النقاط : 6005 السٌّمعَة : 21 تاريخ التسجيل : 03/03/2009
| موضوع: رد: Poèmes Miss Lee Gyong-su - n ° 001 الجمعة أكتوبر 15, 2010 9:01 pm | |
| Désolé le premier Poème récité par mademoiselle Cho Hoe-Jung, du lycée féminin de langues étrangères Ehwa | |
|
أبو أنس المراقب العـــــــــــــــام
عدد الرسائل : 346 العمر : 50 الدولة : الجزائر العريقة العمل/الترفيه : طالب الحالة المزاجية : عادي 5 : 4 : 3 : 3 : النقاط : 5991 السٌّمعَة : 29 تاريخ التسجيل : 01/12/2009
| موضوع: رد: Poèmes Miss Lee Gyong-su - n ° 001 السبت أكتوبر 16, 2010 3:26 pm | |
| | |
|